CYBER

COACHS

Le Blog

  • A S S O C I A T I O N
  • I N T E R V E N T I O N S
  • C O A C H I N G
  • C O N T A C T S
Swan Kuhn, January 26 2022

L'importance de se ressourcer dans un monde hyperconnecté !

Le réveil sonne! J’active mon téléphone qui durant la nuit était en mode « avion ». Je reçois 23 notifications de messages, appels manqués, informations journalistiques, notification d’achats, rappels d’agenda, e-mails, rappels de jeux, mises à jour, alertes boursières, etc. Incroyable ce qu’il se passe en mon absence ! Je vais préparer mon café en écoutant un podcast et en regardant le fil d’actualité de mon réseau social. Je consulte rapidement mes nombreux mails. Je réponds aux amis, collègues, connaissances qui m’ont écrit soit la veille, soit le matin même. Puis, je vais consulter l’actualité de mon journal. Cela fait 30 minutes que je suis réveillé…

Un monde de plus en plus stressant ? Notre pratique numérique pose-t-elle un réel problème ? Est-ce que cette normalité du « téléphone dans la poche » engendre ce phénomène d’hyperconnectivité ?

Aujourd’hui, il semblerait que la population ait besoin de se déconnecter. Cette volonté de déconnexion peut parfois déboucher sur un réel effort de mise à l’écart des appareils électroniques. Avec la pandémie, l’idée du recentrage et de la place du « temps pour soi » reprendrait même d’autant plus ses droits. Pourtant, le chemin semble encore long avant que nous ne profitions pleinement d’un coucher de soleil, sans devoir en capturer les moindres détails avec notre téléphone. À croire que les émotions ressenties ne sont pas suffisantes pour satisfaire nos « hyper besoins » en stimulations…

Et les jeunes là-dedans ? De coutume, il est nécessaire d’expliquer et d’apprendre aux jeunes à reconnaître les moments où ils n’ont pas besoin d’utiliser leur smartphone. Mais avant ça, il est primordial de discuter des émotions qu’ils peuvent rencontrer en lâchant leur écran : frustration, colère, agacement, peur, joie ... Autant d’émotions qui sont importantes à vivre et souvent partagées par les adultes. Cette notion de partage, ici d’émotions, permet d’ailleurs souvent de prévoir plus facilement des moments de ressourcement et de recentrage commun, sans écrans. À table, à l’école, en balade ou encore pendant un moment d’échange et de discussion.

Il n’est pas question ici de bannir les outils numériques. Ils font partie de notre société et ils permettent d’être vecteurs d’échanges, d’informations, d’apprentissages, et même de divertissements. Prendre du temps pour jouer aux jeux vidéo ou naviguer sur les réseaux sociaux n’a, en principe, jamais fait de mal. Mais il est nécessaire d’apprendre ou de « reprendre le contrôle » en se forçant à « lâcher prise » ou plutôt, en commençant par « lâcher les écrans ».

Il n’est pas question ici de bannir les outils numériques. Ils font partie de notre société et ils permettent d’être vecteurs d’échanges, d’informations, d’apprentissages, et même de divertissements. Prendre du temps pour jouer aux jeux vidéo ou naviguer sur les réseaux sociaux n’a, en principe, jamais fait de mal. Mais il est nécessaire d’apprendre ou de « reprendre le contrôle » en se forçant à « lâcher prise » ou plutôt, en commençant par « lâcher les écrans ».

Written by

Swan Kuhn

Tags

Previous Violence, jeux vidéo et société : faites l'amour, pas la guerre
Next Les "nouvelles technologies", pas si nouvelles? Connectez-vous à la culture numérique