Chers parents, en 2024, dans un monde de plus en plus connecté, je vous invite à prendre le temps de nuancer votre posture !
Notons tout d’abord que le terme « écrans » est devenu un fourre-tout pour tout ce qui brille, clignote, et semble hypnotiser nos enfants, du smartphone à la tablette, en passant par la télévision. Mais réduire toute technologie à un simple « écran » est aussi réducteur que de dire que tout ce qui va sur la route est une voiture. Vélos, scooters ou piétons... Vous l’aurez compris, Le terme « écrans » englobe tant d'éléments qu'il en devient presque vide de sens.Parlons plutôt de ce que l’on y fait pour mieux s’y responsabiliser !
Il existe aujourd’hui de nombreux contenus de grande qualité peuplant les nombreuses offres multimédias. Chez nous, par exemple, « Il était une fois la vie » ou « Le bus magique » jouent un rôle prépondérant auprès de ma fille de 5 ans dans l’acquisition de nouveaux concepts discutés ensuite en famille. Loin de la rendre passive, ces contenus stimulent sa curiosité et enrichissent notre dialogue familial. Sur la TV ou sur notre tablette, nous sélectionnons les contenus avec elle, nous la supervisons, nous la conscientisons au temps qui passe avec Bizzy (un super petit timer qui sert à transformer des jetons de bois en temps qui passe) et nous dialoguons ensuite autour de ces contenus.
Le vrai défi éducatif n'est pas d'interdire systématiquement, mais de trouver l'équilibre. Les écrans ne devraient pas empiéter sur la vie sociale, le développement personnel, ou l'éducation des enfants. Mais une fois les devoirs faits, les jeux joués, et les amis vus, pourquoi ne pas permettre un peu de temps d'écran ? D’ailleurs, n’avez-vous pas vécu cela étant jeune ?
Alors, chers parents, avant de brandir l'interdiction, demandez-vous si le problème ne vient pas de notre manière d’appréhender ces contenus. Au lieu d'une interdiction totale, une approche plus nuancée et éducative serait largement plus bénéfique. Car, après tout, dans un monde en constante évolution, apprendre à naviguer entre les pixels et le réel de manière saine est une compétence qui s’avèrera vite inestimable.
Après tout, dans la vie comme dans le numérique, tout est une question de nuance.
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Cet article du Blog figure également en dernière page du Nouvelliste du dernier mercredi du mois (sauf exceptions) ainsi que sur la version électronique du journal